samedi 29 juin 2013

A PROPOS DES MENACES DE JEAN PIERRE FABRE CONTRE UN JOURNALIST


LES MENACES PROFEREES PAR JEAN PIERRE FABRE A L’ENCONTRE D’UN JOURNALISTE CONTINUENT DE RETENIR L’ATTENTION

On trouvera ci-joint l’article publie par togoviwo(http://228woezon.wordpress.com/2013/06/29/jean-pierre-fabre-un-politicien-deboussole-qui-fait-la-honte-des-sauveurs-du-togo/)


Jean Pierre Fabre, un politicien déboussolé qui fait la honte des sauveurs du Togo
Posted by togoviwo

La scène est digne d’une autre époque et se passe devant une foule de témoins à l’Aéroport Roissy Charles De Gaulle. Il était environ 14 heures  à Paris soit midi au Togo ce mercredi 26 juin 2013, le journaliste Jean Paul AGBOH AHOUELETE, Directeur de Publication du bimensuel Focus Info, rentrait d’un séjour en Europe. Déjà installé dans l’avion qui le transportait et peu avant le décollage, il vit s’approcher vers lui, comme un militaire , Jean Pierre Fabre, ancien candidat malheureux à la présidentielle de mars 2010 et  Président de l’ANC, l’une des plus jeunes formations politiques de l’opposition togolaise qui a bâti sa sulfureuse réputation sur la fréquence des manifestations publiques violentes dansla capitale togolaise. L’homme politique s’avance vers le journaliste, ce dernier avec courtoisie se lève pour le saluer, mais Jean Pierre Fabre refuse de répondre au bonjour. Debout comme un poteau prêt à écraser, Jean Pierre Fabre annonce les couleurs avec des insultes à l’endroit du journaliste.
Il le traite de tous les noms et lui interdit dorénavant de parler de lui dans ses débats. Plusieurs passagers  sont ahuris et ne comprennent pas le ton agressif et les raisons de la colère et du déchaînement de Jean Pierre Fabre sur Jean Paul AGBOH AHOUELETE, tout ceci dans un avion. Dépassé par les excès du Président national de l’ANC, le Directeur de Publication de Focus Info, décide de ne pas se laisser faire. Il répond  aux insultes de Fabre et lui interdit à son tour le ton sur lequel il lui parle. C’est à ce moment que les témoins de la déshonorante scène se rendent compte que Jean Pierre  Fabre s’en prend au journaliste pour les propos que celui-ci a tenu dans l’émission Afrique Presse passée la semaine derrière sur TV5.  Jean Pierre FABRE n’aurait pas du tout apprécié et digéré les commentaires et analyses du journaliste Jean Paul AGBOH AHOUELETE sur les égarements et contradictions de l’opposition togolaise lors de ce débat télévisé.
Le Directeur de publication de Focus Info a dit tout haut et à la face du reste du monde ce que les Togolais reconnaissent et se disent ici tous les jours. Des témoins voyant que Jean Pierre FABRE et Jean Paul AGBO AHOUELETE allaient en venir aux mains, se sont vite interposés pour séparer les deux hommes qui prenaient déjà des postions de pugilistes dans un avion prêt pour le décollage. Tout furieux et avec regret,  Jean Pierre Fabre est retourné prendre sa place en compagnie de Camille Lawson de la Synergie avec qui il voyageait.  Visiblement, il s’était  bien préparé pour  régler ses comptes au journaliste.  Parmi les témoins de la scène, on peut citer l’ancien DG de la BTCI, M. KANEKATOUA et le DG de la BTD. Avant Jean Pierre Fabre,  Me AJAVON Zeus était passé par là sans qu’il y ait autant d’électricité dans l’air, Jean Paul et lui avaient fraternellement échangé des salutations.
En choisissant d’agresser  verbalement et presque physiquement le confrère Jean Paul AGBOH AHOUELETE dans un avion en territoire français, le Président national de l’ANC, Jean Pierre Fabre, s’est rabaissé comme pas possible, il a passé de lui l’image d’un homme politique encore immature pour diriger et qui ne supporte pas la contradiction. Il a sali une fois de plus l’image du Togo et de ses acteurs qui n’ont aucun respect pour les autres et qui se livrent à des scènes indignes devant la communauté internationale, ici des passagers de plusieurs nationalités.
Auréolé dans son pays  par une bande de journalistes membres actifs de collectif sauvons le Togo, dont son parti est également membre, Jean Pierre Fabre, dont les erreurs et fautes politiques sont saluées par ceux-ci comme des prouesses stratégiques, a de l’aversion pour les journalistes qui font leur travail avec une bonne dose d’impartialité et de lucidité. En ce comportant ainsi il confirme son tempérament d’activiste agressif et laisse l’image d’un prédateur de la presse togolaise. C’est d’ailleurs sous ses invectives que ses militants agressent régulièrement les journalistes sur les lieux de reportage  à l’’occasion des manifestations publiques que ses partenaires et lui organisent tous les week-ends à Lomé sur fond de violence et de casses.
C’est un euphémisme que de dire que la liberté de la presse est menacée au Togo par des pseudo démocrates qui devraient en réalité en assurer la promotion. Ce ne sont plus des pouvoirs publics que viennent les menaces et atteintes à la liberté de la presse, mais bien des leaders d’une opposition politique aux abois et de certains journalistes affiliés à cette frange de la classe politique au Togo.
Jean Paul AGBOH AHOUELETE devrait porter plainte tout simplement pour qu’à l’avenir ces menaces sur la presse togolaise non affiliée à l’opposition radicale cessent.

jeudi 27 juin 2013

Législatives 2013 : La Cour Constitutionnelle publie la liste définitive des candidats

Législatives 2013 : La Cour Constitutionnelle publie la liste définitive des candidats

Conformément au Code électoral qui prévoit un délai maximal de vingt-cinq (25) jours avant le scrutin , et dans l’exercice de sa compétence,  la Cour Constitutionnelle a   statué  et a publié la liste définitive des candidats aux élections législatives, ce mardi 25 juin 2013, à son siège  à Lomé, à la Cité OUA, Lot N° 15.
 
Pour les élections législatives prévues pour le dimanche 21 juillet 2013, 1174 candidatures ont été enregistrées par la CENI, au terme de la date du dépôt des candidatures le 19 juin dernier. Tous les dossiers enregistrés ont été envoyés au Ministère de l’Administration territoriale pour les vérifications administratives, et transmis à la Cour Constitutionnelle pour  examen et validation. 
 Parmi les candidats, on note la présence de 159 femmes contre  1015 hommes. Au total, 185 listes provenant de douze (12) partis politiques, de deux (02) regroupements de partis politiques et de vingt deux (22) candidats indépendants sont enregistrés.
 
Au total, la Cour constitutionnelle a eu à examiner cent quatre-vingt trois (183) dossiers dont cent soixante deux (162) au nom des partis politiques et vingt-et-un ( 21) au titre des groupes de candidats indépendants. Il est à noter deux retraits de candidature, l’un sur la liste indépendante  » Le Mont Blanc » de la circonscription électorale de Doufelgou, et l’autre de la liste Arc-en-ciel de la circonscription électorale d’Assoli.
 
Dans sa décision N° E -002/13 du 25 juin 2013, la Cour constitutionnelle a précisé qu’ au regard de l’article 222 du Code électoral,  » l’examen minitieux des dossiers de candidatures a révélé de graves manquements relatifs à l’âge des candidats, à la cohérence des mentions sur les actes d’état civil, aux inéligibilités et autres violations de la Constitution et de la Charte des partis politiques. »
 
Ainsi, s’agissant de l’âge des candidats, sont déclarées incomplètes donc invalidées : la liste Front Démocratique Libéral(FDL) de la circonscription électorale d’Agou, la liste Arc-en-ciel de la circonscription électorale de Tchamba, les listes CPP, CST et UFC de la circonscription électorale de Dankpen, la liste FDL de la circonscription électorale de Grand Lomé, la liste Lumière de la circonscription électorale de Vo et la liste CST de la circonscription électorale de Kpendjal.
 
S’agissant de la cohérence des nom et prénom sur les actes d’état civil, la Cour a noté que des  » incohérences ne permettent pas une traçabilité dans l’identification des candidats »; la liste CPP de la circonscription électorale Lacs-Bas Mono et la liste CST de la circonscription électorale de la Kozah sont invalidées.
 
Quant aux inéligibilités, la liste Alliance de la circonscription électorale de Yoto est invalidée.
 
Enfin, s’agissant du respect de la Constitution et de la Charte des partis politiques, la liste Renaissance Vo de la circonscription électorale de Vo et la liste Cercle des leaders indépendants de la circonscription électorale Lacs-Bas Mono sont invalidées.
Conformément au cadre réglementaire, les candidats ou leurs représentants doivent donc se présenter au greffe de la Cour constitutionnelle, en vue de recevoir la notification de la décision portant publication de la liste définitive, comme le recommande la loi. Cette décision est notifiée au Président de la CENI, au Ministre de l’Administration territoriale, aux intéressés, aux préfets et aux chefs de missions diplomatiques et consulaires du Togo à l’étranger et publiée au Journal officiel de la République togolaise suivant la procédure d’urgence.
 

Législatives 2013 : les positions sur le bulletin unique tirées au sort

Législatives 2013 : les positions sur le bulletin unique tirées au sort


 La cérémonie de tirage au sort des Partis politiques, les regroupements de Partis politiques et les Candidats indépendants qui définit lordre dans lequel figureront leurs logos sur le bulletin de vote, lors des élections législatives du 21 juillet 2013, dans chacune des 30 circonscriptions électorales sest déroulée au siège de la CENI ce jeudi 27 juin 2013

Elle a commencéà 08H 45 par le mot de bienvenue du Président de la CENI aux participants et a pris fin à 10H 30 sous la supervision de Me Komlan Alou  Banassa , huissier de justice à Lomé qui a procédéà lappel des candidats, positionnés sur des listes de partis, d’alliances et d’indépendants. Tous étaient présents sauf deux : Alliance et CPP.
La cérémonie sest déroulée de la façon suivante : Me Komlan Alou  Banassa , désigne dans lordre :
1.     le nom de la circonscription électorale, le nom des partis politiques, regroupements de partis politiques et des candidats indépendants, validés par la cour constitutionnelle pour concourir dans cette circonscription,
2.     chaque représentant de Partis Politiques, Regroupements de Partis Politiques et des Candidats Indépendants se présente à lui, prend un bulletin sur lequel est inscrit le nom de son parti ou de son candidat retenu, en vérifie lexactitude, le plie en quatre  et le glisse dans lurne transparente posée à cet effet,
3.     tous les bulletins retenus pour cette circonscription électorale, par la cour constitutionnelle, une fois dans lurne, sont mélangés et tirés au sort les uns après les autres par une hôtesse commise pour la circonstance.
Ainsi, tour après tour, les 30 circonscriptions électorales sont passées en revue du Grand Loméà lOti. On peut alors noter quaucun Parti Politique, regroupement de partis politiques ou de candidat indépendant, na un ordre de figuration pré définie sur le bulletin de vote, dune circonscription à lautre.

LES FAUX ADEPTES DE LA LIBERTE


Togo/ Atteinte à la liberté d’expression: Jean Pierre Fabre agresse un journaliste 26 Mercredi juin 2013 Publié par letogolaislibere Un Journaliste de la Presse togolaise vient d’être l’objet d’une grave agression de la part de Jean Pierre Fabre, leader de l’ANC, l’un des partis d’opposition du Togo. En effet, pendant leur embarquement dans le vol Air France qui devrait rallier Lomé ce Mercredi Soir, le Président de l’Alliance Nationale pour le Changement s’est offert en spectacle pendant plus d’un quart d’heure en agressant Jean Paul Agboh Ahouélété, Directeur du Journal Focus Infos. Le péché mignon de Jean Paul selon les propos violents à lui adressés par Fabre, c’est d’avoir fait une analyse vendredi dernier dans l’émission Afrique Presse sur TV5 monde en synchronisation avec RFI et repris au Togo par TV7, sur la situation politique au Togo à quelques jours de la clôture des candidatures pour les législatives. L’ex Secrétaire Général de l’UFC a fait usage de propos discourtois à l’endroit de notre confrère qui a dû prendre de la hauteur pour rappeler au candidat malheureux de la Présidentielle de 2010 que, ce comportement anti- démocratique n’est pas digne de quelqu’un qui aspire diriger le Togo un jour. Jean Pierre Fabre qui a mal digéré l’intervention de Jean Paul sur ces deux chaînes très suivies de par le monde n’a pas su maitriser ses nerfs et a attiré l’attention des autres passagers d’ Air France qui ont dû se déployer pour lui faire entendre raison. D’autres compatriotes togolais qui étaient également sur le même vol ont été témoin du comportement d’une autre époque de la tête de liste du CST dans le grand Lomé. Et pourtant le débat dont il est question a aussi vu la participation de Vincent Hugueux du journal l’express en France qui n’a pas du tout été tendre avec l’opposition. Alors on se demande le sort que Jean Pierre Fabre lui réservera lorsqu’il va le croiser ? La liberté d’expression est un des acquis démocratiques dont le Togo notre pays jouit et beaucoup pensent que cette vertu doit être le plus partagée du côté des partis d’opposition considérés comme plus démocratiques que du côté des tenants du pouvoir. Il est donc regrettable qu’un spectacle de ce genre soit offert aux yeux du monde par celui qui se dit pourtant grand démocrate et principal donneur de leçons de notre pays. Le débat contradictoire, accepter les points de vu des autres dans un esprit de fair play, c’est aussi ça la démocratie. Jeudi, le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) ont dénoncé l"'agression verbale exercée par Jean-Pierre Fabre". Communiqué conjoint du CONAPP et de l’UJIT (Relatif à l’agression verbale de Jean-Pierre Fabre de l’ANC sur le confrère Jean-Paul Agboh-Ahouélété de Focus Infos) Le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) ont appris avec consternation et indignation l’agression verbale exercée par Jean-Pierre Fabre, Président du parti Alliance Nationale pour le Changement(ANC) et membre du « Collectif Sauvons le Togo-CST » sur le confrère Jean-Paul Agboh- Ahouélété, Directeur de la Publication du bimensuel Focus Infos, le mercredi 26 juin 2013 au départ du vol Air France de Paris à destination de Lomé. D’après le confrère, juste avant le décollage de l’avion, Jean-Pierre Fabre, a quitté son siège pour venir vers lui et lui signifia qu’il avait suivi son intervention dans l’émission « Afrique Presse » sur TV5, et que c’était un tissu de mensonges et de conneries. Jean-Pierre Fabre poursuivit en indiquant au confrère de faire attention que c’était la première et dernière fois qu’il le mettait en garde et qu’il ne va plus admettre l’air prétentieux et arrogant avec lequel il faisait ses analyses. Le Conseil National des Patrons de Presse(CONAPP) et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo(UJIT), condamnent vivement cette agression verbale tendant à intimider le journaliste ceci, en violation de l’article 26 de la Constitution Togolaise et tiendront pour responsable le leader de l’ANC de tout ennui qui arriverait au confrère Jean Paul Agboh-Ahouélété. Le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) tiennent à préciser qu’aucun journaliste ne peut être menacé ni agressé compte tenu de ses points de vue sur quelle que actualité que ce soit, ou pour ses prises de position. Il est inadmissible que ce soit un responsable politique, sensé protéger et faire siennes les valeurs démocratiques dont la liberté d’expression et de presse, qui se livre à ce genre de comportements comparables à ceux d’un prédateur de la liberté de presse. En cette période électorale où tous les acteurs politiques, les institutions, aussi bien nationales qu’internationales ne cessent d’œuvrer pour un climat apaisé, l’UJIT et le CONNAP invitent les acteurs politiques à la courtoisie dans leur rapport avec la presse. Le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) attachent du prix au libre exercice de la profession.

samedi 22 juin 2013

LEGISLATIVES TOGO; TROP PLEIN DE CANDIDATURES?

Le Général de Gaulle l’avait dit avec autorité : ce qui est à craindre en politique ce n’est pas le vide mais le trop-plein. Ceux qui naïvement craignaient la désertion électorale l’avaient oublié. Chacun savait que l’opposition radicale qui feignait de crier à la non participation préparait dans le même temps ses listes de candidatures Le sort en est à présent jeté. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a présenté le jeudi 20 juin 2013 à son siège l’état des lieux concernant le dépôt des candidatures aux élections législatives 2013. Au total 12 partis politiques, 2 regroupements de partis politiques et 15 listes de candidats indépendants ont déposé leurs dossiers à la CENI. Conformément au code électoral, tous les dossiers enregistrés seront transmis pour les vérifications administratives au Ministère de l’Administration territoriale, et remis à la Cour Constitutionnelle qui publiera la liste des candidats, au plus tard vingt-cinq (25) jours avant la date du scrutin Une élection pluraliste va donc se tenir .En l’état des candidatures, plusieurs observations s’imposent . Le scrutin s’ouvre dans une situation politique inédite. L'ancien parti présidentiel, le RPT, a disparu et a été remplacé par une force nouvelle UNIR. Il ne s’agit pas d’un simple ravalement de façade mais bien d’une formation renouvelée. La majorité des candidats sont nouveaux .Ce qui ne signifie pas que les anciens ont démérité . Ils trouveront dans le Sénat, les élections locales et le Conseil économique l’occasion de faire valoir leurs éminentes compétences ; Mais il fallait faire la place aux générations nouvelles et re-situer la formation présidentielle dans l’univers pluraliste . Novation également du côté de l’opposition. L’UFC va évaluer l’impact dans l’électorat de son pacte avec le pouvoir pour apaiser la vie politique togolaise. Quant à l’opposition, radicale elle se présente divisée au scrutin. Avec d’un côté le CST et de l‘autre côté ARC EN CIEL un peu abasourdi d’avoir été rejeté d’une liste commune . Il faudra apprécier comment cette division est jugée par l’opinion. Le moment est venu aussi de remettre les compteurs au diapason de l’électorat et de jauger ce que pèsent réellement les marcheurs du samedi . Dans cette atmosphère de rénovation, il faudra également évaluer la place des indépendants ou des formations politiques nouvelles qui pourraient créer la surprise ; Le vote est lancé . Que le meilleur gagne. Koffi Souza

vendredi 21 juin 2013

VOTER POUR FAIRE AVANCER LE TOGO

Poursuire le chemin Le peuple togolais ira aux urnes le 21 juillet pour désigner ses représentants. Ces élections sont l'occasion pour eux, conscients de leur rôle, de choisir quelle politique ils souhaitent, quels visages ils entendent donner au pays. Finalement, toutes les forces politiques se sont alignées pour concourir en toute équité. Il était difficile d'imaginer, même dans le contexte togolais, que des acteurs politiques puissent refuser de solliciter le suffrage de leurs concitoyens surtout quand ils proclament leur domination sans partage de la scène politique. En effet, en matière de représentativité politique, point de proclamation. Il faut des faits et ces faits s'établissent principalement par l'élection. Et pourtant, à peine ces dossiers de candidatures déposées, certains acteurs de l'opposition se sont mis, non pas à tenter de proposer une alternative politique, mais à (re) parler de dialogue politique et de certain préalables à régler avant d'aller aux élections. Comme s’il nous était interdit d’avancer au Togo. Il y a dans cette nouvelle demande de dialogue un anachronisme qui caractérise bien l’habitude du contre sens que l’opposition togolaise aime à pratiquer avec une constance acharnée. L’acharnement que l’opposition mets à vouloir un dialogue et à refuser les élections est un cas d’école pour tout élève en science politique. En attendant que cela soit étudié et analysé, ce sont les populations togolaises qui sont ainsi prises en otage. Un processus a été enclenché, il ne saurait être de bonne politique de l’interrompre surtout pour de mauvaises raisons. Nous irons aux élections en juillet. La première raison est le respect du au peuple togolais. Il s'est déplacé en masse (plus de 3 millions d’inscrits selon le décompte de la Ceni) pour s'inscrire sur les listes électorales montrant ainsi son souhait profond d’aller aux élections. Ce peuple devant lequel la nation s'est engagée à revenir pour lui permettre de désigner les députés ce qui veut dire aussi sanctionner ceux qui n'ont rien réalisé durant ce mandat. Ce peuple qui souhaite qu'on puisse réserver le combat politique aux joutes électorales et que pour le reste du temps on travaille à régler ses besoins fondamentaux. Il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour imaginer que l'opposition ayant passé tout le temps dans une contestation de rue aussi chronophage qu'improductive, elle n'ait pas vraiment eu le temps de se préparer à cette élection. Toutefois, le temps est venu pour chacun de prendre ses responsabilités devant le peuple. Nous relèverons le défi de ces élections pour poursuivre le chemin de la renaissance. Parce qu'au fond ce qui est en jeu c'est notre capacité, en tant que peuple, à faire avancer notre pays. GEORGES AMEH-JOHNSON

CENI:LE POINT SUR LES CANDIDATURES

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a présenté ce jeudi 20 juin 2013 à son siège aux médias publics et privés, nationaux et internationaux, de tous les secteurs : presse écrite et en ligne, radio et télévision, l’état des lieux concernant le dépôt des candidatures aux élections législatives 2013. Au total 12 partis politiques, 2 regroupements de partis politiques et 15 listes de candidats indépendants ont déposé leurs dossiers à la CENI . Conformément au code électoral, tous les dossiers enregistrés seront transmis pour les vérifications administratives au Ministère de l’Administration territoriale, et remis à la Cour Constitutionnelle qui publie la liste des candidats, au plus tard vingt-cinq(25) jours avant la date du scrutin.

lundi 17 juin 2013

LE FAUSSAIRE LE FLOCH-PRIGENT

LE FAUSSAIRE LE FLOCH-PRIGENT FOCUS INFO POSE CI-DESSOUS LA BONNE QUESTION SUR L’ESCROC INTERNATIONAL LFG AFFAIRE D’ESCROQUERIE : L’état de santé de Loic Le Floch Prigent était-il réellement grave ? | Focus Info | 17 juin 2013 Togo - Libéré il y a quelques mois et placé sous contrôle judiciaire, le Français Loïc Le Floch Prigent, inculpé dans l’affaire d’escroquerie dont aurait été victime l’émirati Abass Al Youssef pour des préjudices estimés à environ 48 millions de dollars, ne finit plus de faire le tour des studios et plateaux télévisions. Pour régler ses comptes et dire tout le mal qu’il pense du Togo. Au point où la question sur son véritable état de santé qui a motivé son évacuation sanitaire se pose. Depuis son interpellation à Abidjan, son extradition vers Lomé et sa détention dans les locaux de la gendarmerie nationale, l’un de sujets tournant autour de l’ancien Directeur général d’Elf fut son état de santé ; reléguant presque au second plan la question de son implication dans l’affaire d’escroquerie en bande organisée dont il est soupçonné par la justice d’en être l’un des cerveaux. Sa situation médicale en a ému plus d’uns ; l’avocat du plaignant prenant même position ouvertement pour une éventuelle libération sous caution. Beaucoup de pathologies ont été évoquées le concernant, nécessitant une intervention chirurgicale urgente, au risque sinon que monsieur Prigent se voie amputer d’une jambe ou pire, perdre sa vie. Dans la campagne médiatique orchestrée à ce propos, son avocat Me Patrick Klugmann a été un véritable maître d’oeuvre, n’hésitant pas à chaque occasion, de convoquer l’humanisme de chacun et la nécessité de prodiguer des soins à son client, sous peine d’un drame humain. Mme Prigent a été également mise à contribution. Elle a d’abord publié une lettre ouverte, très émouvante, au Président français François Hollande, le suppliant d’intervenir pour l’évacuation de son mari. Elle a ensuite été reçue par plusieurs médias pour parler du cas de ce dernier. Des initiatives, notamment celles du Quai d’Orsay et de la représentation diplomatique française au Togo, ont été mises en œuvre pour que l’ex DG, puisse bénéficier d’une libération provisoire. PLUTÔT EN PLEINE FORME : Depuis qu’elle est intervenue au mois d’avril, plus personne n’a entendu parler de cet état de santé présenté pourtant comme gravissime. Encore moins de l’intervention chirurgicale vue comme « indispensable. » Au contraire, monsieur Prigent semble avoir retrouvé une forme de jeunesse, écumant les studios radios et squattant les plateaux pour s’en prendre au plaignant, mais surtout à la justice togolaise et au Chef de l’Etat. Après I-Télé, LCI, Africa N°1 etc., le dernier en date est RFI qui a ouvert lundi dernier et pour la 2é fois, son micro à l’inculpé. La plupart du temps, ces temps d’antenne sont faits de façon complaisante, sans réelle contradiction. A part ses diatribes et injures contre le Togo, monsieur Loïc Le Floch Prigent reste évasif sur le fond de l’affaire et très peu convaincant. L’homme qui se présente comme une victime et accuse le Togo, est pourtant peu crédible dans ses déclarations, au regard de son passé et de ses multiples condamnations en France ( abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux, abus de biens sociaux) pour lesquelles il a purgé plusieurs années de prison. Quoi qu’il en soit, il y a de fortes chances qu’il soit de nouveau interpellé et cette fois-ci gardé jusqu’à ce qu’un procès ait lieu, s’il prend le risque de voyager dans un certain nombre de pays africains, assure-t-on du côté de la justice togolaise. Son complice présumé, monsieur Bertin AGBA, également bénéficiaire d’une libération sous contrôle judiciaire, a fui le pays en violation des conditions de cette mesure. Un mandat d’arrêt international a été délivré contre lui. Des rumeurs l’annoncent en Europe tandis que d’autres le situeraient en Afrique du Sud. « Pure diversion et fausse piste, connaissant l’homme » commente-t-on chez les juges. Source : | Focus Info

jeudi 13 juin 2013

BIENVENUE AU SITE INTERNET DE LA CENI

NOUS SOMMES HEUREUX DE SALUER LA NAISSANCE SUR LA TOILE DU SITE INTERNET DE LA CENI :www.ceni-tg.org. NOUS PUBLIONS ICI LA PREFACE DU SITE PAR LA PRESIDENTE DE LA CENI MADAME ANGELE AGUIGAH ‘’Bienvenue sur ces pages, supports d’information et de communication que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) du Togo a le plaisir de partager avec vous. Elles viennent en appui à la presse écrite, aux radios et télévisions, et à tous les autres canaux qui, depuis quelques mois, sonnent la forte mobilisation électorale à travers le pays, voire au-delà. Aujourd’hui, il est indéniable que le peuple togolais a opté pour l’édification d’un Etat démocratique qui favorise la participation des citoyens à la gestion des affaires publiques à travers notamment les élections pour désigner les responsables politiques. Cette volonté déjà traduite dans la Constitution de 1992 et réaffirmée dans l’Accord Politique Global (APG) du 20 Août 2006 avait permis l’organisation, en octobre 2007, des élections législatives apaisées et transparentes à la grande satisfaction des acteurs politiques, de l’opinion publique nationale et internationale. Ce scrutin suivi de l’élection présidentielle de 2010 marque le début d’un cheminement pour mettre fin au cycle des processus électoraux émaillés de violence que nous avons malheureusement connus dans un passé récent. Après ces différents scrutins, nous voici encore à la veille des élections législatives et locales. En effet, la mandature de 2007 est arrivée à terme et le peuple togolais doit à nouveau désigner ses représentants à l’Assemblée nationale puis au niveau local. Comme le prescrit le Code Electoral, la CENI est en charge de l’organisation et de la supervision de ces scrutins. Toute l’équipe de la CENI que j’ai l’honneur de présider apprécie à sa juste mesure les responsabilités qui sont les siennes dans l’organisation des élections pacifiques, transparentes, crédibles. C’est un défi que la CENI s’engage à relever avec beaucoup de détermination vis-à-vis du peuple togolais, de la classe politique et de la société civile. L’ensemble des membres de la CENI travailleront d’arrache-pied pour honorer la confiance placée en eux depuis leur nomination et leur investissement en octobre 2012. Au-delà des soubresauts et crispations de la vie politique nationale, au-delà des tiraillements et incertitudes liés aux premiers pas du processus électoral, je reste convaincue que la volonté des uns et des autres est de faire en sorte que notre peuple dote ses institutions de dirigeants représentatifs, crédibles et patriotes, par la voie des urnes. La première phase de notre processus a été de mettre en place un fichier électoral fiable répondant aux critères d’exhaustivité, d’exactitude, d’actualité et d’inclusion grâce au recensement électoral. La fiabilité de ce fichier contribuera à la crédibilité du scrutin, et permettra de rassurer les Togolaises et les Togolais sur la crédibilité des élections législatives et locales. La CENI souhaite une grande mobilisation et une forte participation de chaque Togolais (e), quel que soit son statut, candidat ou électeur, pour la réussite de ces consultations qui doivent renforcer et consolider le processus démocratique dans notre pays. Je salue ici l’engagement du Gouvernement qui crée d’ores et déjà, les conditions financières, matérielles, techniques adéquates pour l’organisation de ces élections. Je souhaite que les pages de ce site répondent pleinement à toutes vos attentes en matière d’informations. Bienvenue sur le site web de la CENI, restez connecté et bonne navigation !’’

RALLIEMENT DES BOYCOTTEURS A LA PARTICIPATION ?

Focus info dévoile les négociations secrètes qui démontrent la probable participation des marcheurs de la rue au scrutin. Alliance électorale de l’opposition : la fumée blanche vendredi ? [6/13/2013 4:05:57 PM] | Focus Info | Togo - La convocation par décret gouvernemental du corps électoral le 21 juillet en vue des prochaines élections législatives semble avoir de pris de court l’opposition togolaise. Après quelques jours de torpeur, elle se préparerait à aller au scrutin pour une bonne de sa frange, même si les positions semblent évoluer d’heure en heure. Une ultime réunion est prévue ce vendredi pour décider définitivement de la participation éventuelle et de sa forme. Depuis quelques jours, s’installe dans les états-majors des principales formations de l’opposition un branle-bas de combat pour le scrutin du 21 juillet. Si l’exigence d’un dialogue préalable avant toute élection, renforcée par la dernière interview de Mgr Nicodème BARRIGAH au journal français La Croix qui en faisait un facteur d’apaisement, n’est pas encore levée, la tendance est tout de même aux discussions voire aux préparatifs pour une participation. Hormis le Président d’OBUTS qui continue à rejeter le processus et a promis « du sang et du feu » sur une radio locale, vite repris par un proche du pouvoir qui qualifie cette sortie de « scandaleuse venant d’un homme qui n’a aucune chance quelque que soit le lieu où il se présente d’être élu », les principaux partis n’ont pas fermé la porte à leur implication. La plupart susurre que le gouvernement devrait faire un pas symbolique en organisant ne serait-ce que « quelques heures de round de discussions. » « Nous allons devoir avaler des couleuvres et ce ne sera pas facile d’expliquer maintenant à nos militants pourquoi il faut aller aux élections alors que nous leur avons dit que pas de dialogue, pas d’élections. Le pouvoir nous enlèvera une épine du pied en organisant une rencontre » confie ce candidat putatif d’Arc-En-Ciel. Pour l’heure, c’est un non, réaffirmé par le ministre Gilbert BAWARA qui relève le rejet systématique des initiatives antérieures de dialogue. Arc-En-Ciel OK en attendant l’Anc. De sources concordantes, l’alliance Arc-En-Ciel ( AEC) sera bien présente aux élections. On annonce des listes conduites par exemple par Mme Brigitte Adjamagbo avec Jean Kissi dans le Grand Lomé, Antoine Folly ou Zepp Kouété dans les Lacs ou encore Dodji Apévon dans le Vo. Si les listes restent cependant à peaufiner , le principe de la participation ne fait plus débat. « A moins d’une évolution spectaculaire de la situation, nous ne boycotterons pas ce scrutin » confie ce proche du président du CAR. En réalité, l’adoption définitive des listes Arc-En-Ciel est suspendue aux dernières discussions avec l’ANC prévues ce vendredi. Poussée par sa branche participationniste, le parti de Jean-Pierre FABRE n’est plus fermée à une participation. « Au moins, le débat a le mérite d’être sur la table » constate ce cadre. Il fera part à l’alliance AEC sa double décision : celle d’être présent au scrutin et celle de faire liste commune. L’ANC souhaite fermement en cas de participation, faire cavalier seule à Lomé, dans les Lacs et dans le Vo et proposerait des accords pour le reste. Difficiles négociations en perspectives donc. Dans le Tône et à Tandjouaré, le Pr Gogué et le Dr Kampatibe devraient s’aligner sous leurs couleurs, soutenus « probablement » par Arc En Ciel qui n’y présentera donc pas de candidats ; et peut être par l’ANC si elle se présente. Le NET, le parti de Gerry TAAMA devrait être aussi présent lors du scrutin de sources proches du parti. LA FIN DU CST ? La décision attendue demain de l’ANC sera lourde de conséquences. Si ce parti choisit la participation, cela signifierait qu’il a opté de s’affranchir des diktats et lourdeurs du CST et de prendre son destin de formation politique en main. Ce serait alors le début de la fin du Collectif qui ne pourra plus surfer sur l’audience de l’ANC pour incarner le leadership de l’opposition. Le parti de Jean-Pierre FABRE reviendrait alors aux fondamentaux d’un parti classique, en se positionnant comme une formation de gouvernement en cas de victoire avec ses alliés, ou comme le chef de file de l’opposition en cas de défaite. S’il choisissait le boycott, il disparaitrait de l’opposition institutionnelle, écartée pour un temps du débat parlementaire et des grandes discussions politiques qui vont nécessairement s’ouvrir après les législatives. Il sera alors considéré comme un parti ayant fait définitivement le choix de la rue comme expression politique ; et probablement marginalisé par le pouvoir dans les prochaines années.

LE CONTENTIEUX ELECTORAL

LE CONTENTIEUX ELECTORAL L’expression «contentieux électoral» recouvre deux réalités: L’ensemble des lois et règlements qui régissent la contestation électorale et permettent de trancher cette contestation ; L’ensemble des réclamations et griefs formulés à l’encontre d’une ou plusieurs étapes du processus électoral. La Constitution indique que «la Cour constitutionnelle juge de la régularité des consultations référendaires, des élections présidentielles, législatives et sénatoriales. Elle statue sur le contentieux de ces consultations et élections » (Art. 104 alinéa 2). Le Code électoral reprend ces dispositions et précise que tout candidat ou toute liste de candidats peut contester la régularité des opérations électorales sous forme de requête adressée à la Cour constitutionnelle. (Art. 142) Toutes les étapes du processus électoral : confection des listes électorales, enregistrement des candidatures, campagne électorale et proclamation des résultats, peuvent faire l’objet d’un recours et entraîner ainsi un contentieux. Au Togo, si le contentieux électoral relève de la compétence de la Cour constitutionnelle en ce qui concerne les élections présidentielle, sénatoriale et législative, le contentieux des listes et cartes relève en revanche de la compétence du juge de droit commun. Pour les élections locales, le Code électoral indique que la Cour suprême est l’institution de recours (Art. 243, 244, etc.). LE CONTENTIEUX SUR LES LISTES ET CARTES Les citoyens sont autorisés à formuler des recours à toutes les phases de la confection des listes électorales. Ce contentieux met en jeu des questions de domicile, de nationalité, d’état et de capacité des personnes. Il peut résulter de quatre situations : • l’inscription indue ; • la radiation d’office ; • le refus d’inscription ; • l’omission. Qui ? Quand ? Où ? Tout citoyen, qui estime qu’un électeur est inscrit sur la liste alors qu’il ne devrait pas l’être, radié ou omis sur la liste électorale, peut saisir la Commission électorale locale indépendante concernée (CELI). Cette action vers la CELI doit se faire au plus tard quarante-huit (48) heures après l’affichage des listes électorales. La CELI doit alors rendre sa décision dans un délai de quarante-huit (48) heures. (Art. 55) Si la décision de la CELI n’est pas satisfaisante, un recours peut être formulé devant la CENI au plus tard quarante-huit (48) heures après la notification de la première décision. La CENI devra alors rendre sa décision au plus tard vingt-quatre (24) heures à compter de la réception du recours. Si la décision de la CENI n’est toujours pas satisfaisante, le tribunal de première instance territorialement compétent peut être saisi dans les vingt-quatre (24) heures suivant la notification de la décision de la CENI. Une copie de la requête est adressée au président de la CELI concernée. Le tribunal saisi statue dans les 72 heures et adresse un extrait de sa décision au président de la CELI (Art. 56). Un citoyen qui estime être omis sur la liste électorale par suite d’une erreur purement matérielle peut, jusqu’au jour du scrutin, exercer un recours devant le président de la CELI. Ce dernier, après vérification, peut l’autoriser à voter par dérogation (Art. 57). Les citoyens sont autorisés à formuler des recours à toutes les phases de la confection des listes électorales. Ce contentieux met en jeu des questions de domicile, de nationalité, d’état et de capacité des personnes. Il peut résulter de quatre situations : • l’inscription indue ; • la radiation d’office ; • le refus d’inscription ; • l’omission. Qui ? Quand ? Où ? Tout citoyen, qui estime qu’un électeur est inscrit sur la liste alors qu’il ne devrait pas l’être, radié ou omis sur la liste électorale, peut saisir la Commission électorale locale indépendante concernée (CELI). Cette action vers la CELI doit se faire au plus tard quarante-huit (48) heures après l’affichage des listes électorales. La CELI doit alors rendre sa décision dans un délai de quarante-huit (48) heures. (Art. 55) Si la décision de la CELI n’est pas satisfaisante, un recours peut être formulé devant la CENI au plus tard quarante-huit (48) heures après la notification de la première décision. La CENI devra alors rendre sa décision au plus tard vingt-quatre (24) heures à compter de la réception du recours. Si la décision de la CENI n’est toujours pas satisfaisante, le tribunal de première instance territorialement compétent peut être saisi dans les vingt-quatre (24) heures suivant la notification de la décision de la CENI. Une copie de la requête est adressée au président de la CELI concernée. Le tribunal saisi statue dans les 72 heures et adresse un extrait de sa décision au président de la CELI (Art. 56). Un citoyen qui estime être omis sur la liste électorale par suite d’une erreur purement matérielle peut, jusqu’au jour du scrutin, exercer un recours devant le président de la CELI. Ce dernier, après vérification, peut l’autoriser à voter par dérogation (Art. 57). LE CONTENTIEUX SUR LES CANDIDATURES Les candidatures à une élection peuvent être acceptées ou rejetées selon qu’elles respectent ou non les conditions d’âge et des cas d’incapacité et d’éligibilité prévues par la Constitution et le Code électoral. La Constitution détermine les conditions d’éligibilité pour l’élection présidentielle (Art. 62) et pour les élections législatives (Art. 52). Le Code électoral définit les conditions d’éligibilité, d’inéligibilité et d’incompatibilité pour les élections locales (Art. 236 à 240). Dans le cas des législatives et présidentielles, la réception et le traitement administratif des candidatures relèvent de la compétence de la CENI et du Ministère de l’Administration du Territoire. Si la CENI refuse d’enregistrer une candidature : • pour la présidentielle : le candidat peut saisir immédiatement la Cour Constitutionnelle (Art. 152 du Code électoral) • pour les législatives : le candidat en tête de liste peut saisir la Cour Constitutionnelle (Art. 224). La Cour constitutionnelle est en dernier ressort compétente pour publier la liste définitive des candidatures. Elle traite les éventuels recours et règle donc au préalable le contentieux y afférent avant de publier la liste définitive des candidatures. Ce faisant, elle ouvre la voie au versement du cautionnement qui rend définitives les candidatures. Dans le cas des élections locales, après la réception et le traitement administratif des candidatures par la CENI et le Ministère, la Cour suprême est en charge de la publication de la liste des candidats (Art. 244). Si la CENI refuse d’enregistrer une candidature, le candidat en tête de liste peut saisir immédiatement la chambre administrative de la Cour suprême qui prend sa décision dans les 48 heures (Art. 245, 265). LE CONTENTIEUX PRE-ELECTORAL Le contentieux préélectoral regroupe l’ensemble des contestations relatives à l’élection entre la période de publication de la liste des candidatures et le jour du scrutin proprement dit. Les formations politiques ou les candidats s’affrontent souvent pendant cette période en formulant des recours fondés sur les dispositions du Code électoral. Ces recours peuvent porter sur plusieurs points : 1. Les contestations sur la gestion de la campagne électorale : • Les modalités et la régulation de la campagne électorale : principe d’égalité (Art. 75) : o L’accès aux moyens officiels d’information et de communication est-il équitable (Art.165) ; o Le traitement des candidats par la HAAC est-il égalitaire ? (Art. 166 et 167) ; o Le traitement dans l’utilisation des moyens de propagande est-il égalitaire ? (Art. 167) ; o Y a-t-il une possibilité de saisir la CENI pour toute réclamation ? (Art. 168). • Le respect des restrictions : o L’interdiction de certaines pratiques est-elle respectée ? (Art. 72) ; o Les associations et organisations apolitiques observent-elles l’interdiction absolue de participer à la compagne ? (Art. 74) ; o L’interdiction de propagande le jour du scrutin est-elle respectée ? (Art. 93). • L’organisation des réunions électorales : o Les horaires (06 h et 22 h) d’organisation de réunions électorales sont-ils respectés ? (Art. 70 et 71) ; 2. Le jour du scrutin : • Les conditions de vote : o Les caractéristiques de l’urne sont-elles respectées ? (art. 94) ; o Le vote des personnes handicapées est-il prévu ? (art. 95) ; o Les dispositions sur le vote par procuration et par anticipation sont-elles respectées ? (Art. 108 à 117) ; • Les opérations de dépouillement et l’affichage (Art. 100 à 103) ; • La gestion des P.V. o L’établissement des P.V. (Art. 101 et 102) ; o La centralisation des P.V. (art. 103) ; o La transmission des P.V. (Art. 102 et 103). Elections 2013 • LE CONTENTIEUX POST-ELECTORAL Le contentieux postélectoral est un contentieux des opérations électorales avant toute proclamation des résultats pour ce qui concerne les élections législatives et présidentielle. Les contestations sont introduites contre les opérations électorales et tranchées avant la proclamation des résultats. Selon le Code électoral, la CENI centralise et recense les résultats du vote au niveau national et proclame les résultats provisoires, au plus dans les six jours qui suivent le scrutin. Après cette étape, elle adresse, dans un délai de huit (08) jours à compter de la date du scrutin, un rapport détaillé sur le déroulement des opérations électorales, l’état des résultats acquis et les cas de contestation non réglés (Art. 103). Par la suite, il revient à la Cour constitutionnelle de proclamer solennellement l’ensemble des résultats définitifs des opérations référendaires, des élections présidentielles, législatives et sénatoriales après règlement des cas de contentieux pour lesquels elle a été saisie (Art. 104). Qui ? Quand ? Où ? Tout candidat ou toute liste peut contester la régularité des opérations électorales sous forme de plainte adressée à la Cour constitutionnelle. La requête lui est adressée, à compter de la proclamation des résultats provisoires, dans un délai de : • Quarante huit (48) heures pour l’élection présidentielle ; • Cinq (5) jours pour les élections sénatoriales et législatives. La requête doit contenir les griefs du requérant. La Cour constitutionnelle statue dans un délai de huit jours à compter de la date de sa saisine. Quelle suite au contentieux postélectoral ? Si la Cour constitutionnelle, à l’examen du dossier, relève de graves irrégularités de nature à entacher la sincérité et à affecter la validité du résultat d’ensemble du scrutin, elle en prononce l’annulation. En cas d’annulation du scrutin, le gouvernement fixe, sur proposition conjointe de la CENI et de l’Administration électorale la date de la nouvelle consultation électorale qui a lieu au plus tard dans les soixante (60) jours suivant la date de l’annulation (Art. 143). •