jeudi 27 novembre 2014

LA COALITION ARC EN CIEL SE DELITE

Le NET de Gerry Taama suspend sa participation aux activités de la Coalition Arc-en-ciel et de CAP 2015


Togo  - Ça bourdonne à nouveau au sein des regroupements politiques de l’opposition togolaise. Après le MRC (Mouvement des Républicains Centristes) d’Abass Kaboua, qui aurait été mécontent de la façon dont les sièges au niveau des CELI (Commissions Electorales Locales Indépendantes) sont répartis au sein du CST (Collectif Sauvons le Togo), information que son président a vite fait de démentir, c’est au tour du NET (Nouvel Engagement des Togolais) de Gerry Taama de manifester son exacerbation quant à la l’arbitraire et la gloutonnerie politique en cours au sein de la Coalition Arc-En-Ciel.

Par un courrier en date du lundi 24 novembre 2015, envoyé au coordonnateur de la CAEC et dont ampliation a été faite aux autres partis membres, ce jeune parti qui était entre temps retourné au début de cette année 2014 (plus précisément en mars) à ce regroupement qu’il avait quitté avant les élections législatives du 25 juillet 2013, dit «suspendre sa participation aux activités de la Coalition Arc-en-ciel», dénonçant une répartition «arbitraire» opérée par la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), qui représente la coalition Arc-en-ciel à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Selon le courrier, c’est de façon arbitraire que la CDPA qui représente la Coalition Arc-En-Ciel à la CENI, a décidé de « donner trois sur les 14 sièges aux autres formations extraparlementaires de ce  regroupement. Pour le NET, c’est une répartition qui «ne respecte ni le principe d’équité, ni celui du consensus».

Il a ensuite souligné que « voici exactement une semaine que nous avons officiellement exprimé notre opposition sur une opération qui remet en cause toute la confiance mutuelle nécessaire à une alliance politique comme la coalition arc-en-ciel. Pendant cette longue semaine, nous avons tenu notre place au sein de tous nos regroupements, pris part à toutes les activités, espérant qu’une réaction rapide de la Coalition viendrait régler le contentieux, établir le consensus et restaurer la confiance. Il faut croire que nous nous sommes lourdement trompés. C’est pour cette raison que nous suspendons notre participation aux activités de la coalition, tout en espérant que vous trouverez rapidement les ressources pour faire appliquer les engagements que nous avons initialement pris ensemble, avant que des discussions de fond ne viennent restaurer la confiance qui est sérieusement entamée ».

Le courrier informe que c’est à la suite d’une réunion extraordinaire du 23 novembre 2014 que le bureau directeur du NET a décidé de suspendre sa participation aux activités de cette Coalition.

On peut constater que la CAEC, après le CAR, est en train de perdre à nouveau et petit-à-petit ses couleurs et risque dans un futur très proche, si rien est fait, de devenir une coquille vide et de se désagréger.

G.K, Lomé
Source : | Telegramme228

mercredi 26 novembre 2014

LE PRESIDENT TOGOLAIS GARDIEN DE LA CONSTITUTION

LE PRESIDENT  TOGOLAIS GARDIEN DE LA CONSTITUTION
On a beaucoup glosé sur la déclaration faite à Accra par le Président Faure Gnassingbé.
Interrogé sur le point de savoir s’il serait candidat aux prochaines présidentielles, le chef de l’état togolais a refusé de répondre arguant qu’il était à l‘étranger et qu’il devait cette réponse à ses concitoyens. Rien de plus normal : la politique d’un pays ne se décidé pas à l’étranger.
En revanche, le président togolais a répondu à des questions des journalistes relatives  à une éventuelle réforme de la constitution demandée par l’opposition. Non pas pour se prononcer sue cette réforme mais pour appeler au respect des formes et procédures constitutionnelles
Il a affirmé son souci de stabilité du texte constitutionnel. Le chef de l’Etat togolais juge naturelle que l'opposition et les partis politiques aient « une opinion sur telle ou telle chose » mais selon lui, « ce vers quoi nous devons tous tendre, c'est la stabilité surtout, et le respect des dispositions constitutionnelles ».
Gardien de la constitution ayant juré de la respecter, il est normal que le président soit fidèle à ce serment.
« La Constitution en vigueur sera rigoureusement respectée ».a-t-il affirmé avec force.
Tant qu’une Constitution n’est pas   révisée selon la procédure adéquate, elle s’impose à tous.
Koffi Souza



dimanche 23 novembre 2014

FORTE MOBILISATION D'UNIR A LOME


Forte mobilisation d'UNIR dans les rues de Lomé

21/11/2014
Forte mobilisation d'UNIR dans les rues de Lomé
Les manifestants vendredi dans les rues de la capitale
Plusieurs dizaines de milliers de sympathisants d’UNIR (majorité présidentielle) défilaient depuis le début de la matinée dans les rues de Lomé. Une foule assez dense tout de blanc vêtue à pied et à moto.
‘2015, c’est maintenant’, ‘Non à la rétroactivité’, ‘Ne touchez pas à la constitution’, tels étaient quelques uns des slogans imprimés sur des t-shirts et calicots.
En tête du cortège, plusieurs personnalités politiques dont le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, des députés et plusieurs ministres.
MOB
Les officiels en tête de cortège
Une manifestation bon enfant organisée le jour ou l’ANC et ses alliés marchent dans les rues de Lomé pour exiger des réformes avant la présidentielle de 2015. Histoire de montrer que la rue est favorable à la politique menée par le président Faure Gnassingbé.

TOGO PRESIDENTIELLES : RESPECTER L'ETAT DE DROIT

La Constitution togolaise précise les règles relatives au mandat du Président de la République. Celles-ci permettent au chef de l'Etat sortant de se représenter au suffrage des citoyens s'il le souhaite.
Des propositions de réforme de la Constitution ont été présentées par le gouvernement au vote de l'Assemblée Nationale. Elles ont été rejetées par les députés notamment en raison de l'obstination de l'opposition à vouloir créer une inéligibilité rétroactive visant le président sortant.
Voici qu'aujourd'hui une partie de l'opposition souhaite reprendre la réforme de la constitution en maintenant cette proposition de clause d'inéligibilité rétroactive et menace de déclencher une insurrection populaire si l'on ne se soumet pas à son diktat.
La situation constitutionnelle du Togo est pourtant très claire. Le Togo ne se trouve pas dans une situation comparable à celle des Etats qui cherchent à modifier la la constitution pour lever l'interdiction constitutionnelle de renouvellement de mandat.La constitution togolaise autorise le Président de la République à se représenter au suffrage des électeurs. On remarquera que ceux la mêmes qui soutiennent dans d'autres Etats qu'il ne faut pas modifier la constitution plaident au Togo pour une modification de la constitution pour créer une clause d'inéligibilité interdisant au Président sortant de se représenter,
Une telle modification serait pourtant contraire aux principes constittutionnels.La loi constitutionnelle ne peut pas créer une clause d'inéligibilité rétroactive.
le Togo a fait d'importants progrès sur la voie de l'Etat de droit. Il doit poursuivre son chemin vers l'avenir et ne pas chercher à aller à reculons vers le passé.
Koffi Souza

mercredi 12 novembre 2014

JEAN-PIERRE FABRE ET LA PEUR DU SUFFRAGE UNIVERSEL

JEAN-PIERRE FABRE ET LA PEUR DU SUFFRAGE UNIVERSEL
C’est une drôle de démocratie que voudrait incarner Jean-Pierre Fabre . Elle tient en deux postures.
S’autoproclamer le candidat unique de l’opposition en négligeant tous les autres candidats potentiels.
Empêcher en violation des textes constitutionnels le président sortant de se présenter.
Cette position de force est un aveu de faiblesse.
Incertain d’être choisi par l’opposition rassemblée, Jean -Pierre Fabre s’auto désigne candidat unique de l’opposition.
Plutôt que d’engager une compétition loyale avec son éventuel adversaire l’actuel président, il cherche à l’éliminer par la manipulation du texte constitutionnel.
Imaginons que les socialistes allemands décident d’exclure Angela Merkel de la Chancellerie ou que les travaillistes britanniques bannissent David Cameron de la fonction de Premier ministre , on imagine la diarrhée de twitts que ces actions déclencheraient chez le fort peu diplomate Berlanga Martinez représentant de l’Union européenne au Togo.
Mais qu’une entreprise aussi totalitaire que celle de Fabre et de l’ANC se déclenche et on voit l’auguste diplomate aller au soutien de la prétendue ‘’réforme’’ c’est à dire accepter qu’un candidat à la présidentielle décide d’un même trait d’éliminer ses collègues de  l’opposition et son rival de la majorité.
Et, puisque l’assemblée a refusé de se laisser entrainer dans la violation des principes démocratiques les plus élémentaires, le même Fabre plutôt  que  de se préparer par le travail à exercer peut être un jour des responsabilités gouvernementales cherche  à forcer le destin en lançant ses  troupes dans la rue.
La peur de l’élection le guette .Il ne lui suffit pas d’éliminer ses rivaux de  l’opposition ou de la majorité .Il annonce tout de go aux diplomates européens au Togo qu’il va prendre le pouvoir dans la rue sans élections.
La boucle est bouclée.
 En réalité , Fabre a peur du suffrage universel.

Olivier Sibidoni