mercredi 29 avril 2015

FAURE ELU HISTOIRE SECRETE

FAURE ELU : Histoire secrète de la proclamation des résultats.


La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)  a proclamé hier en fin de soirée, les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 25 avril ; mettant ainsi fin au suspens insoutenable qui commençait à plonger le pays dans l’anxiété. Le président sortant Faure GNASSINGBE a été annoncé vainqueur avec près de 58,75% des voix. Il a fallu cependant un court séjour des présidents ghanéen et ivoirien, Alassane OUATTARA et John Mahama DRAMANI pour décider la CENI à donner les chiffres du recensement des votes. Focusinfos.net vous raconte la petite histoire de cette proclamation un peu particulière.
Samedi 25 avril ! Il est presque minuit. Les bureaux de vote ont fermé depuis 16  heures et les dépouillements terminés un peu partout sur toute l’étendue du territoire. Le Président sortant, entouré de quelques proches à son domicile, a l’essentiel ses résultats et sait qu’il vient d’être réélu pour un troisième mandat. Rien cependant, ni dans son regard, ni dans son attitude ne vient montrer un triomphe. Il continue à scruter les chiffres de certaines zones, parfois avec des commentaires, dont certains amusés. Les coups de fils de félicitations se suivent. De ses collaborateurs, amis,  mais également de diplomates ou venant de l’étranger. Parce que si Faure GNASSINGBE a les résultats, il n’est pas le seul. La plupart des chancelleries, grâce d’abord aux sondages confidentiels, au système d’échantillonnage mis en place et à leurs propres réseaux, les ont également. Comme la quasi-totalité  des missions d’observation électorale déployées sur le terrain. Ainsi, un des chefs de délégation confiait-il à notre rédaction, autour d’1 heure du matin, la victoire de monsieur GNASSINGBE, avec un chiffre à peaufiner oscillant entre 57 et 60%, avec une marge d’erreur de 1 à 4, maximum 5. Ce que confirment des observateurs nationaux. « Mais tout ceci doit rester confidentiel, jusqu’à la proclamation par la CENI, seule institution habilitée à le faire », insistent-ils. En outre,  selon des indiscrétions venant de la CENI, on apprenait que le système SUCCES, mis en place pour dégager des tendances sur la base de transmission des résultats par voie électronique, donnaient le président sortant devant, avec un score autour de 59%.
MAUVAIS PERDANT !
Au même moment, au CAP 2015, les résultats sont également connus. Grâce à des téléphones portables dotés d’une application ad hoc remis à la quasi-totalité de leurs représentants dans les bureaux de vote mai aussi à quelques relais discrets reposant sur des personnes ressources, cette coalition a pu compiler en temps réel les chiffres  sortis des urnes et se faire une idée des tendances. A 23h, c’est la douche froide. Pendant que l’un ses principaux lieutenants, déjà au courant des grandes tendances qui visiblement ne pouvaient plus se renverser, dinait tranquillement en ville ( ma présence aurait changé quoi a-t-il rétorqué à ceux qui lui reprochaient son absence du QG), Jean-Pierre FABRE eut ces mots : «  ce n’est pas possible. Il ya forcément une manipulation quelque part. Je connais trop bien le RPT. Ils ont sans aucun doute fraudé quelque part. Il faut qu’on trouve. » De fait, c’est l’incompréhension et la panique. Mme Brigitte ADJAMAGBO-JOHNSON, l’une des porte-parole du candidat, multiplie les coups de fil pour s’assurer qu’aucun incident n’ait eu lieu pouvant leur servir d’explication aux chiffres qui sont tombés. Un des cadres de l’ANC, ne sachant pas qu’il est enregistré, confie au téléphone : «  je ne sais pas comment il a fait, mais cette fois-ci, Faure nous a réellement battu ; en toute transparence. Hummm. » Pourtant, tous ne sont pas convaincus de la régularité de la défaite. Après quelques minutes de discussions autour de la question, le mot d’ordre retenu est : on remet en cause la sincérité du vote ; on décrédibilise par avance les résultats. La première étape de cette stratégie fut adoptée : publier un communiqué laissant entendre que monsieur FABRE a gagné. Ce qui fut fait, signé par Patrick LAWSON, 1er vice-président de l’ANC.
METHODE DE VOYOU.
Dimanche 26. Toutes les sources confirment la victoire de Faure GNASSINGBE. Les observateurs, les diplomates encouragent la CENI à donner les résultats provisoires, déjà aux mains de quelques initiés, pour ne pas laisser la période d’attente se prolonger , ce qui serait propice à la survenue d’une crise post- électorale. Ils en informent les principaux candidats qui n’y voient pas d’inconvénients. N’empêche, les choses traînent. Les représentants de CAP 2015 font de l’instruction, multiplient les réserves,  les exigences et s’opposent à toute publication « avant d’ultimes vérifications, y compris bureaux de vote par bureau de vote.»  L’ambiance est survoltée au siège de la CENI : échanges de mots aigre-doux, début de bagarre, diatribes en fon auxquelles répondent celles en  kabyè et en…..chinois. La situation semble bloquée même si entre temps, le président Taffa TABIOU réussit à publier les résultats de 5 CELI, donnant Faure GNASSINGBE à plus de 65%. Mais la découverte d’un mauvais calcul de la CELI de la Binah va être prétexte pour CAP 2015 pour refuser la poursuite des résultats. En effet, il a été recensé 1200 de plus que le nombre de votants. Suffisant selon les amis de Jean-Pierre FABRE pour remettre en cause la sincérité de l’ensemble du scrutin. Ils soutiennent qu’en outre, il ya aurait eu 33 votes de plus par ici, 300 par là ; au total sur 7 CELI, le nombre de bulletins serait supérieur à celui des votants. En revanche,  pour les diplomates et les observateurs, ces réserves sont marginales au vu de l’écart entre les deux candidats principaux. «  En tout état de cause, ces cas doivent être adressés à la Cour Constitutionnelle, juge du contentieux électoral » indiquent-ils. Ils décident de publier des communiqués sur le bon déroulement du scrutin pour amener monsieur FABRE à enfin concéder sa défaite. Peine perdue. Le 27 avril, une délégation se rend chez lui pour rappeler la nécessité qu’il concède sa défaite, peu importe la formule qu’il utiliserait. «  Parce qu’il a réellement perdu et pour préserver le climat de stabilité » confie un observateur, pour expliquer leur déplacement. Jean-Pierre FABRE promet de le faire ; « après quelques précautions d’usage.» En fait de reconnaissance de sa défaite, il envoie plutôt un courrier à la CENI, remettant en cause le processus. Et fait toujours obstacle à l’évolution du traitement des résultats par ses représentants. Etonnées, plusieurs personnes dont des diplomates essaient de le joindre pour lui rappeler ses engagements. Refus de les prendre au téléphone. Commentaire d’un diplomate qui finit en fin de journée à lui parler : «  vous utilisez des méthodes de voyou. »
« SOYEZ UN HOMME D’ETAT »:
Les partenaires du Togo et les observateurs assistaient un peu médusés, à la transformation d’un scrutin jugé par tous comme paisible et transparent, en une crise post électorale,« susceptible d’être préjudiciable pour le pays, mais aussi pouvant impacter sur la situation de la sous-région, au vu des nombreuses élections qui y auront lieu dans les prochains mois. »  De fait, après concertation, il est vite proposé de faire venir le président en exercice de la CEDEAO, le ghanéen John Mahama DRAMANI pour faire évoluer la situation. Il était déjà là au début du processus et avait obtenu le report de 10 jours de l’élection. Le gouvernement togolais accepte l’idée. Et propose la présence de Alassane OUATTARA chez qui Jean-Pierre FABRE a ses habitudes et qui lui sert parfois de courroie de transmission avec le pouvoir à Lomé. Les deux présidents acceptent vite la mission après avoir été briefés. Ils débarquent presqu’en fin de matinée du 28 et organisent des entretiens avec l’essentiel des acteurs. Partout le message a été clair et ferme : «  d’après les informations recueillis de différentes sources, le scrutin s’est bien  déroulé et dans la transparence. Il y a un vainqueur. La CENI doit rapidement proclamer les résultats dont sont en possession les candidats et des initiés pour ne pas créer une situation de crise. La CEDEAO ne le tolérerait pas. » «  Soyez un homme d’Etat et acceptez votre défaite. Nous n’accepterons pas que vous criez artificiellement une crise » a lancé fermement DRAMANI à Jean-Pierre FABRE. La suite, on la connaît. Malgré l’opposition des représentants de CAP 2015 qui ont essayé d’empêcher physiquement le président de la CENI de le faire, ce dernier a démarré la proclamation des résultats sur la TVT, après le journal. Au même moment, le cortège des présidents ivoirien et ghanéen s’ébranlait en direction de l’aéroport.

mardi 28 avril 2015

FABRE OU L'ECHEC DU MENSONGE

JEAN-PIERRE FABRE : OU LA STRATEGIE DU MENSONGE POUR DISSIMULER UN ECHEC
Il a tout d’abord tente d’empêcher l’élection en choisissant les manifestations de rues qui cessèrent faute de manifestants.
Il a ensuite essayé d’imposer une réforme de la constitution pour créer une inéligibilité frappant le président sortant mais il a essuyé un second échec.
Préférant l’agitation meurtrière à la légalité, il a ensuite tenté de paralyser la tenue du fichier électoral .Mal lui en a pris...il s’est attiré une nouvelle claque.
Sans activité connue hors de l’agitation politique, sans charisme consensuel il n‘a pas davantage réussi à convaincre ses collègues de l’opposition de le désigner comme candidat unique.
Ila donc du affronter avec un cap désorienté l’épreuve électorale et il a été désavoué par les électeurs.
Mais l’indécent ne reconnait pas sa défaite. 
Il crie à la fraude alors que des centaines d’observateurs ont trouvé le scrutin régulier.
Il cherche à paralyser la proclamation du scrutin et menace de recourir à la violence alors que la constitution offre toutes les voies de droit pour régler les éventuelles contestations électorales.
Il oublie que la communauté internationale et l’opinion togolaise ne sont plus dupes de ses mensonges.
La vérité électorale ne peut pas se travestir au gré des ambitions d’un perdant qui refuse d’admettre sa défaite.
GEREMY GUTTO

FABRE PRIS AU PIEGE DE SES MENSONGES

notre confrére FACEBOOK publie ce pertinent témoignage
JEAN-PIERRE FABRE : OU LA STRATEGIE DU MENSONGE POUR DISSIMULER UN ECHEC
Il a tout d’abord tenté d’empêcher l’élection en choisissant les manifestations de rues qui cessèrent faute de manifestants.
Il a ensuite essayé d’imposer une réforme de la constitution pour créer une inéligibilité frappant le président sortant mais il a essuyé un second échec.
Préférant l’agitation meurtrière à la légalité, il a ensuite tenté de paralyser la tenue du fichier électoral .Mal lui en a pris...
: il s’est attiré une nouvelle claque.
Sans activité connue hors de l’agitation politique, sans charisme consensuel il n‘a pas davantage réussi à convaincre ses collègues de l’opposition de le désigner comme candidat unique.
Ila donc du affronter avec un cap désorienté l’épreuve électorale et il a été désavoué par les électeurs.
Mais l’indécent ne reconnait pas sa défaite. 
Il crie à la fraude alors que des centaines d’observateurs ont trouvé le scrutin régulier.
Il cherche à paralyser la proclamation du scrutin et menace de recourir à la violence alors que la constitution offre toutes les voies de droit pour régler les éventuelles contestations électorales.
Il oublie que la communauté internationale et l’opinion togolaise ne sont plus dupes de ses mensonges.
La vérité électorale ne peut pas se travestir au gré des ambitions d’un perdant qui refuse d’admettre sa défaite.
GEREMY GUTTON

dimanche 12 avril 2015

FAURE / UN BILAN EXCEPTIONNEL

ELE C T I O N S P R E S I D E N T I E L L E S - A V R I L 2 0 1 5


EN 2010 JE ME SUIS ENGAGÉ À...
Réduire la pauvreté et
assurer de meilleures
conditions de vie et le
bien-être partagé aux
populations...
«Nous sommes arrivés à bâtir une
véritable coalition nationale pour
lutter contre la pauvreté, en créant les
conditions et les bases d’une croissance
économique forte, durable et inclusive,
porteuse de prospérité et de bien-être
partagés. »

Ma vision s’est traduite par une stratégie décennale pour réaliser les OMD, puis des stratégies à moyen terme...la SCAPE.
Ainsi des opportunités de création de richesses et d’amélioration de revenus ont été intensifiées dans tous les secteurs : agriculture, artisanat, insertion professionnelle, auto emploi des jeunes, activités génératrices de revenus pour les plus vulnérables.
Des actions ciblées ont été engagées pour permettre à chaque togolaise et à chaque togolais d’accéder au « Minimum vital commun », c’est à dire de satisfaire les besoins de bases légitimes, notamment l’alimentation et la nutrition, la santé, l’éducation, l’eau potable, l’énergie, l’hygiène et l’assainissement, et l’accès aux services financiers
Toutes ces initiatives ont bénéficié d’une adhésion nationale forte et d’un soutien international conséquent.
Quelques résultats de mon action :
·  Un taux de croissance en progression constante autour de 5% par an sur la période (2010-2014);
·  L’incidence de la pauvreté est passée de 62% en 2006 à 58% en 2011 et à moins de 57% en 2014;
·  Le PIB par habitants a augmenté de 101% entre 2005 et 2014, passant de 179 772 FCFA à 360 836 FCFA en 2014;
·  Les excédents céréaliers ont été enregistrés, la sécurité alimentaire se renforce et les filières de rentes sont relancées;
·  En 2014, la stratégie d’inclusion financière et la mise en place du Fond National de la Finance Inclusive (FNFI) ont permis d’appuyer 331 021 ménages.


2


EN 2010 JE ME SUIS ENGAGÉ À...
Consolider
l’apaisement
politique et la
réconciliation
nationale
« Je m’efforce, depuis l’annonce des
prochaines élections présidentielles,
à poursuivre le dialogue politique
avec l’ensemble des représentants
des différents courants de pensée et
d’opinion.»

La consolidation de l’apaisement politique et la réconciliation nationale ont été soutenus par les actions suivantes :
·  La poursuite du dialogue politique (consolidation du cadre électoral consensuel issu de l’Accord Politique Global et organisation des élections législatives inclusives, apaisées, libres et transparentes en juillet 2013) ;
·  La mise en place de Gouvernements d’ouverture ;
·  La réhabilitation et l’hommage aux anciens dirigeants (certaines places et rues ont été rebaptisées) ;
·  La dépénalisation du délit de presse ;
·  La recomposition de la HAAC, de la CNDH et de la Cour constitutionnelle sur des bases pluralistes ;
·  L’adoption du statut de l’opposition et le financement public des partis politiques et des campagnes électorales afin de garantir le pluralisme politique et promouvoir une culture démocratique notamment. Cela a permi de renforcer les capacités et les moyens de l’opposition afin de participer de manière équitable à l’animation de la vie politique, à la consolidation de la démocratie et à l’ancrage des principes républicains ;
·  La création du Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale chargé de la mise en œuvre des recommandations de la CVJR ;
·  La désignation du médiateur de la République ;
·  La mise en place d’une commission nationale de réflexion sur les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles ;
·  La modernisation du code Pénal et du code de Procédure pénale pour intégrer les instruments internationaux ratifiés par le Togo en matière des Droits de l’Homme.


4


EN 2010 JE ME SUIS ENGAGÉ À...


«La stabilité est une condition
indispensable au développement de
notre pays. Je suis attentif aux réformes
engagées dans ce domaine.»


Zone de Texte: Garantir la
Paix civile et
la Sécurité
du Togo
Afin de préserver le Togo et les togolais de toutes les menaces, j’ai entrepris une profonde réorganisation et réforme des forces de défense et de sécurité. Leurs capacités et moyens d’actions ont été renforcés.
La police et la gendarmerie sont mieux outillées pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens.
Le renforcement des moyens et capacités de lutte contre la piraterie maritime et la criminalité transfrontalière s’est vu accru par la création du Haut Conseil pour l’Action de l’Etat en Mer.
Par ailleurs, notre pays a redynamisé sa diplomatie. Cela s’est traduit par l’extension du réseau diplomatique, l’élection du Togo au Conseil de sécurité des Nations-Unies et à la Présidence de l’Uemoa de 2012 à 2013, mais aussi par le renforcement de sa participation aux règlements de conflits et aux opérations de maintien de la paix avec la Cedeao, l’Union Africaine et les Nations-Unies.


6


EN 2010 JE ME SUIS ENGAGÉ À...
«Le mieux-être de tous passe
inévitablement par la solidarité
nationale pour aboutir à une
protection sociale large et moderne.»


Zone de Texte: Promouvoir la
cohésion sociale et
la solidarité
nationale
La promotion de la cohésion sociale et de la solidarité nationale s’est concrétisée par de nombreuses actions, notamment :
·    Le démarrage des projets de protection sociale : l’assurance maladie, les cantines scolaires, la Carmma (subvention de la césarienne), le transfert monétaire...
·    Le renforcement de la participation des femmes à la vie politique, économique et sociale ;
·    Le développement des initiatives à base communautaire (comités de développement à la base) ;
·    Zone de Texte: 8La coordination de la prévention des situations de catastrophes naturelles (plan ORSEC) et de la réponse aux situations d’urgence (aide aux sinistrés).


EN 2010 JE ME SUIS ENGAGÉ À...
«La Bonne Gouvernance doit
promouvoir l’éthique et la déontologie
dans la gestion quotidienne du pays. »
D’importantes réformes ont été entreprises afin d’améliorer la transparence et l’efficacité de la gestion des biens publics :
·    La création de l’Inspection Générale des finances et renforcement de l’Inspection Générale d’Etat ;
Moraliser
la vie publique
·  L’opérationnalisation de la Cour des comptes ;
·  La création de l’Office Togolais des Recettes (OTR) ;
·  La réglementation des Marchés publics (ARMP et DNCMP) ;
·  L’adhésion à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) ;
·  La création en cours de la Haute autorité de la lutte contre la corruption ;
·  La modernisation en cours du code Pénal.

10


EN 2010 JE ME SUIS ENGAGÉ À...
Redresser et         ...en maintenant le
relancer l’Economie cap de 10 Priorités
togolaise...     nationales
12


PRIORITÉ N°1
Assainir le cadre
macro-économique,
améliorer le
climat des Affaires
et moderniser
l’Economie
«Désormais notre pays dispose des outils nécessaires à la croissance économique. »
14

Assainissement et stabilisation du cadre macro­économique
·  La réforme de la gestion des dépenses publiques et modernisation des régies financières (création de l’OTR) ;
·  L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE (allègement de la dette extérieure) ;
·  L’apurement de la dette interne ;
·  L’assainissement du portefeuille des banques publiques ;
·  La restructuration des entreprises publiques (création de la NSCT et de la SNPT) ;
·  La réforme des marchés publics ;
·  Le renforcement du contrôle interne et externe.
Amélioration du climat des affaires
·  L’adoption du nouveau code des Investissements et la création de l’Agence pour la promotion des investissements et de la Zone franche (simplification des procédures et incitations fiscales) ;
·  La mise en place du Guichet Unique de création des entreprises (Centre de formalité des entreprises) et la réduction des coûts de création d’entreprise ;
·  La mise en place du Guichet unique du commerce extérieur (Seguce);
·  L’amélioration sensible du classement du Togo dans le rapport «Doing business » (gain de 15 places en 2014) ;
·  La meilleure organisation du secteur informel, se traduisant
notamment par :
- La redynamisation de la Dosi
- La mise en place de la mutuelle des conducteurs de taxi moto
(MUCTAM)
- Une meilleure organisation du secteur informel.
Modernisation de l’économie
·  La mise en place d’une Holding d’Etat (« Togo Invest »);
·  L’adoption de la Loi portant modernisation de l’action publique de l’Etat en faveur de l’économie.


Zone de Texte: PRIORITÉ N°2« J’ai engagé une grande relance du
secteur agricole, avec déjà des effets
positifs visibles pour 60% des Togolais
et 500 000 ménages agricoles. »
La relance de l’agriculture s’est traduite chaque année par de nombreuses actions, parmi lesquelles :
·           Zone de Texte: Relancer
l’Agriculture
La subvention en intrants agricoles (semences, engrais, insecticides, pesticides) ;
·           La gratuité de l’appui conseil ;
·           L’ouverture, la réhabilitation et l’aménagement de pistes rurales et voies de dessertes agricoles notamment dans les zones de production de café/cacao/coton ;
·           La mise en place des Zones d’aménagement agricole planifiées axées sur la maîtrise de l’eau (projet Mô, Mission Tové, Agoméglouzou, Djabglé...) ;
·           Le soutien à la commercialisation des produits agricoles (ANSAT) ;
·           La promotion des filières halieutique et animale ;
·           La relance des filières de rentes (coton, café, cacao) ;
·           La construction des magasins de stockage des produits agricoles ;
·           L’accompagnement financier des producteurs ;
·           L’institutionnalisation du Forum National du Paysan Togolais.


16


PRIORITÉ N°3
Reconstruire et
moderniser les
infrastructures
18
« En investissant plus de 1000 milliards de FCFA en un seul mandat, j’ai fixé les conditions de base du développement.»
Les infrastructures ont été reconstruites et modernisées grâce à l’adoption d’un programme d’actions prioritaires.
Lomé, Aného, Dapaong... les axes routiers principaux du Togo mais aussi les axes secondaires ont fait l’objet d’importants chantiers qui métamorphosent le pays.
De grands projets ont vu le jour, comme le contournement de la faille d’Aledjo, celui de Défalé, ou encore le Grand contournement de Lomé.
Entre 2010 et 2013 se sont 10 943 kilomètres de routes qui sont devenus praticables.
Outre les infrastructures routières, c’est aussi les grandes infrastructures qui ont été profondément modernisées.
Le Togo dispose désormais du Port le plus compétitif d’Afrique de l’Ouest, capable de traiter plus de 9 millions de tonnes de fret par an.
Un nouvel aéroport est par ailleurs en cours d’achèvement: il permettra d’accroitre le trafic de passager actuel de 600 000 à 2,5 millions.
Par ailleurs, la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a été créée.


PRIORITÉ N°4
Développer le
secteur de l’Energie

«Je veux combler un retard préjudiciable à l’économie togolaise et à l’ensemble de la population».
Le développement du secteur de l’Energie s’est concrétisé par l’élaboration de la Politique nationale de l’énergie, et la mise en place d’une stratégie ayant permis :
·         L’amélioration et le renforcement de la production et de l’approvisionnement en énergie ;
·         L’extension et le renforcement de l’électrification en milieux ruraux et urbains, notamment :
- Le raccordement et interconnexion des réseaux de la Ceb avec ceux du Nigeria,
- La construction de la centrale de Contour global de 100 MW et de 20 MW de la Ceet,
- Le démarrage de l’exploitation du gazoduc de l’Afrique de l’ouest,
- La construction du poste de transformation de Sokodé, - Les travaux d’extension et de réhabilitation de plus de 1000 km de réseau électrique (le taux de couverture est passé d’environ 15% en 2005 à 27% en 2014),
- Plus de 256 villages et localités desservies sur l’ensemble du Pays;
·         La promotion et le développement des énergies renouvelables (projet pilote d’électrification de 22 localités à base d’énergie solaire; projet de 13000 lampadaires solaires).


20


PRiORiTÉ N°5
Relancer le secteur
Zone de Texte: 22minier et l’industrie

«Depuis 2010, je me suis attaché à
exploiter de nouvelles ressources
disponibles au Togo.
Une nouvelle stratégie de dynamisation
et de développement a été impulsée au
secteur minier afin de lui redonner son
importance contributive
dans le processus de création
de richesse au Togo.»
Les industries extractives ont à elles seules contribué à la croissance du secteur secondaire à hauteur de 19% en 2014 contre 2,1% en 2010. C’est le résultat de nombreuses actions en faveur du secteur, parmi lesquelles :
·         L’adhésion du Togo à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) ;
·         La construction de l’usine de production de clincker à Tabligbo et d’une cimenterie à Kara par le groupe Heidelberg Cement ;
·         Le démarrage de l’exploitation du marbre par la Société Pomar à Pagala ;
·         La relance de la filière phosphate avec la dissolution de l’OTP/ IFG et la création de la Société Nouvelle des Phosphates


Zone de Texte: du Togo (SNPT).


PRIORITÉ N°6


«Je veux engager le Togo dans un processus d’avant-garde, et faire du secteur des télécommunications des auxiliares indispensables du développement et de la croissance.»


Zone de Texte: Développer les
NTIC et l’économie
numérique
Le secteur des télécommunications est en pleine expansion. Entre 2010 et 2014 (2ème trimestre), le nombre d’abonnés au réseau mobile a augmenté de près de 91% : 4 109 286 abonnés sont enregistrés. C’est le résultat de l’ extension et du renforcement de la couverture nationale.
Par ailleurs, les secteurs des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et de l’économique numérique ont été renforcés par :
·  L’adoption le 17 décembre 2012 de la Loi sur les communications électroniques ;
·  Zone de Texte: 24L’introduction de la Fibre optique dans le réseau d’accès de Lomé afin de non seulement améliorer la qualité de service, mais aussi permettre d’accroître l’éligibilité d’un grand nombre de clients à l’accès Internet.


PRIORITÉ N°7
Relancer le Tourisme
Zone de Texte: 26et l’Artisanat

«Je m’emploie à redynamiser l’accueil
touristique avec des équipements
aéroportuaires et hôteliers modernes et
attractifs. »
La relance du tourisme et de l’artisanat s’est traduite par la mise en place des réformes suivantes :
·    L’élaboration d’un Plan Directeur de Développement et d’Aménagement Touristiques (PDDAT) ;
·    La réhabilitation, la classification et la mise aux normes des infrastructures hôtelières et sites touristiques ;
·    L’adoption d’une Politique Nationale du Développement de l’Artisanat ;
·    La réhabilitation des centres de ressources artisanales (GIPATO) ;
·    L’organisation et le renforcement des capacités des artisans (plus de 20 000 artisans formés et 10 000 équipés) ;
Par ailleurs des rencontres et dialogues périodiques des professionels du secteur ont eu lieu avec le Chef de l’Etat.


PRIORITÉ N°8


« J’ambitionne de faire de Lomé
une place régionale financière,
institutionnelle, véritable centre de
décision économique générateur
d’échanges et d’emplois. »


Zone de Texte: Développer le
secteur financier
et bancaire
Le développement du secteur financier et bancaire a été favorisé par la mise en place de mesures fortes, notamment :
·  La privatisation des banques à capitaux publics (BTD, BIA, Caisse d’Epargne) ;
·  Le renforcement de la place financière Togolaise avec l’installation de nouvelles banques : Orabank ; Diamond Bank ; Coris Bank ; BOA ; Société Générale ;
·  L’instauration de services financiers gratuits ;
·  L’amélioration de l’accès au marché financier régional;
·  L’encadrement de la micro-finance;
·  Zone de Texte: 28Le développement du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).


Investir dans le capital humain
Zone de Texte: PRIORITÉ N°9Cela se traduit prioritairement par l’amélioration du système et des
services de Santé, notamment :
·  Le renforcement de la lutte contre la mortalité maternelle et la morbidité maternelle et néo natale (Carmma) ;
·  Le renforcement de la lutte contre la mortalité et la morbidité infantile (campagnes de vaccination) ;
·  La lutte contre les maladies transmissibles (VIH, Paludisme et Tuberculose) ;
·  La mise en place du régime d’assurance maladie (géré par l’INAM) ;
·  Zone de Texte: Investir dans le
capital humain ...
L’amélioration de l’approvisionnement en médicaments (mise en place de la CAMEG) ;
·  La réhabilitation, la construction et l’équipement des infrastructures sanitaires.
Mais aussi par le relèvement de l’Education et de la Formation, notamment :
·  L’instauration de la gratuité de l’enseignement pré-scolaire et primaire (le taux de fréquentation de l’école primaire a augmenté de 17,22% en 5 ans, atteignant 1 412 356 élèves en 2013 ;
·  Zone de Texte: «Renforcer le capital humain c’est 
accroître la première force de notre 
pays. »
La fourniture de manuels scolaires ;
·  La construction d’infrastructures éducatives ;
·  La formation et la mise à niveau des enseignants (construction de 5 nouvelles ENI, de 2 lycées techniques et de 2 lycées scientifiques; construction de 5 centres de formation professionnelle) ;
·  L’amélioration des conditions de vie des enseignants du primaire et du secondaire (prime de rentrée, de bibliothèque et d’incitation ; création de la coopérative d’épargne et de crédit des enseignants) ;
·  L’assainissement de l’enseignement privé ;
·  Zone de Texte: 30L’amélioration de l’enseignement supérieur (construction de bâtiments et d’amphi à l’UL et l’UK, réfection de sites universitaire, amélioration des aides et bourses, revalorisation des conditions de des salaires des enseignants).


PRIORITÉ N°9
«Préparer la jeunesse togolaise à faire
face à la mondialisation du travail.»
Développer les compétences
Le développement des compétences a été favorisé grâce :
·  Au renforcement des capacités des jeunes en entreprenariat (FAIEJ, ANPGF) ;

...et développer les
compétences
32
·  Au renforcement de l’employabilité des jeunes par la mise en
place de programmes :
- Provonat,
- Programme AIDES,
- Actions ANPE ;
·  A la multiplication des initiatives conjointes avec les opérateurs privés pour une meilleure adéquation entre les formations et les besoins du marché du travail;
·  Aux actions en faveur du retour de la diaspora qualifiée.


PRIORITÉ N°10


...EN AMELIORANT L’ACCES A L’EAU ET A L’ASSAINISSEMENT
«Réduire la pénibilité d’accès à l’eau c’est réduire la pauvreté ordinaire quotidienne.»
Zone de Texte: Améliorer les
conditions et le
cadre de vie des
togolais
Afin de permettre l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, des actions ont été multipliées sur tout le territoire, permettant :
·         En milieu urbain :
- l’amélioration de la production et de la distribution d’eau dans la ville de Lomé (augmentation de la production, extension des réseaux et l’augmentation du nombre des abonnés) ;
·         En milieu rural :
- la construction de plus de 2.000 nouveaux forages munis
de pompes à motricité humaine,
- la réhabilitation de 1.774 anciens forages équipés de
pompes à motricité humaines,
- la construction de 104 mini systèmes d’adduction d’eau
potable) ;
Zone de Texte: 34Par ailleurs, les unités de production d’eau dite minérale (pure water) ont été réglementées.


...EN AMELIORANT LES SERVICES SOCIAUX DE BASE
« Chaque citoyen doitdisposer d’un minimum vital. Je garde à l’espritcet objectif. »
Le ministère du Développement à la base est chargé de créer la dynamique nécessaire pour promouvoir et soutenir le développement harmonieux des communautés à la base. Il œuvre chaque jour sur le terrain, par la mise en œuvre de nombreux projets: plus de 4000 groupements et 50 communautés sont concernés.
Les résultats sont là :
·  L’accès des couches et catégorie les plus vulnérables à un minimum vital commun et aux infrastructures socio-collectives de base (alimentation, santé, latrines communautaires, bâtiments, équipements et kits scolaires éducation, puits et forages, magasins de stockage et hangars de marchés) :
1800 infrastructures socio communautaires et économiques mis en place (marchés et infrastructures de marchés, bâtiments scolaires, USP, forages, piste rurales), 127 plateformes multifonctionnelles installées ;
·  Le renforcement des capacités des communautés et des organisations à la base (CVD, CDQ, groupements) :
2100 CDB restructurés et accompagnés ; 17000 groupements d’intérêt économiques renforcés; 72 plans de quartiers et 111 plans d’actions villageois élaborés.
36



 
«J’ai développé une diplomatie
qui conforte le développement
économique»
« J’ai œuvré au maintien de la Paix civile
nationale et régionale »
« J’ai engagé une grande relance
du secteur agricole »

« Je suis fier d’être à la tête du plus
grand chantier d’Afrique »